Il y a plus d’un an, on vous faisait un petit laïus sur les cendres de Jeanne d’Arc. Découvertes dans un bocal et propriétés de l’archevêché de Tours, ces cendres contreversées devaient être prises en main par le célèbre docteur Charlier. Nez fins, analyses chimiques se sont mis au travail... et le résultat vient de tomber.
Résumons l’affaire. Jeanne d’Arc, dite la Pucelle, a été brulée vive en mai 1431 à Rouen. Réhabilitée en 1456, le jeune fille fut canonisée par l’Eglise au XXème siècle. En 1867, on trouve un bocal avec quelques os carbonisés, sur lequel on trouve l’inscription : «Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc, Pucelle d'Orléans.»
Depuis, chacun cherche à prouver la véracité de l’étiquetage du bocal. Largement remises en cause, ces cendres conservaient quelques supporters. Il fallait tordre le cou à ces inquiétudes : oui ou non ces morceaux de charbon appartenaient-ils à Jeanne ? L’équipe du docteur Charlier annonçait le démarrage de son étude, en février 2006.
Qu’est-ce qu’on trouve dans ce bocal ? Et bien les restes sont , en fait, des fragments d’une momie égyptienne datant au moins du IIIème siècle avant JC., des os de chat d’une espèce non européenne, un enduit contenant du pollen de pins. Les nez fins des maisons Jean Patou et Guerlain y ont senti une odeur de baume et de chaux cuite.
Donc rien à voir avec les hypothétiques restes calcinés de la Pucelle.
Sources : Sur-la-Toile, Liberation